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jeudi 13 novembre 2014

Garantie : l’agression et l’arnaque ?

Vous avez acheté récemment un appareil électronique ou vous pensez sérieusement à le faire ? cet article vous indiquera au mieux ce à quoi il faut prêter attention à l’achat. Une garantie est considérée comme une assurance contre les vices de la chose soit les défauts du bien acheté, mais qu’en est-il en réalité ?
Une protection helvétique

En Suisse, la loi des contrats se réfère au code des obligations CO. Depuis le 1er janvier 2013, le vendeur a l’obligation légale de proposer à ses clients une garantie de base de deux ans minimum à l’achat d’un produit neuf et d’un an minimum pour un article d’occasion. Ce contrat engage la responsabilité du vendeur du bien vendu et non du fabricant. Il s’agit de l’article 197 et suivants du CO. Un renvoi du bien auprès du fabricant est un accord interne entre le fabricant et le vendeur, censé être un souci externe au client.

Le consommateur a ponctuellement trois droits qu’il peut faire valoir en principe. Après l’achat du bien, s’il présente un défaut ou bien s’’il n’est pas conforme aux qualités qu’on lui prête c’est-à-dire que l’objet doit exécuter la fonction pour laquelle il est programmé, alors trois situations sont suggérées dans le CO. En cas de défaut grave, le consommateur peut exiger une résiliation du contrat qui se traduit le plus souvent par un remboursement au prix d’achat selon la base légale art 205 du CO ou bien encore une diminution du prix. Et l’article 206 nous permet le remplacement de l'objet acheté par un produit avec des caractéristiques similaires.

La faille d’un système bien rôdé : les conditions générales

Bien que la loi protège le consommateur, rien ne garantit la bonne foi du vendeur car ce dernier peut en effet détourner le système de la garantie légale en incluant des conditions générales au contrat. Ainsi, le vendeur peut ne pas proposer de garantie mais ce cas est plutôt rare, car ce n’est pas très commercial. Le but n’est pas de perdre ses clients. Néanmoins, ces conditions générales peuvent inclure tout et n’importe quoi. Comme, par exemple, annuler la propre garantie légale de deux ans. Elles sont souvent rédigées dans un langage incompréhensible, sont en faveur du vendeur et se trouvent être très restrictives. Elles sont imposées et souvent non négociables pour le client. Sa seule issue est de s’y apprêter ou de ne pas acheter le bien en question.

Soyez vigilant et informez vous avant tout achat sur les conditions générales que l’enseigne vous propose. Même si elles sont souvent difficiles à obtenir, assurez vous auprès du vendeur sur ce qui est pris en garantie réellement et ce qui ne l’est pas. Ainsi, bien que la loi nous confère des droits, les conditions générales des magasins peuvent nous les faire perdre.

Un marché rentable ?

Une prolongation de garantie est systématiquement proposée actuellement. Il faut comprendre que les marges actuelles sur les articles sont de plus en plus faibles vu les progrès technologiques des dernières années. Par conséquent, les vendeurs nous suggèrent des extensions de garantie afin d’assurer notre achat. Statistiquement, selon l’UFC, l’organisme numéro un de défense des consommateurs en Europe occidental , il y a une courbe baignoire, c’est-à-dire que les pannes se déroule en principe soit dans les deux ans de la garantie légale soit au-delà de cinq ans. Ceci démontre qu’une garantie complémentaire n’est pas forcément utile et se trouve être un coût supplémentaire plutôt cher suivant le prix initial d’achat et le type d’objet acheté. Les vendeurs assurent ainsi des marges plus élevées et rentables pour eux. Vous êtes libre d’en contracter une, mais à notre avis, cela ne vous garantit probablement pas plus que la garantie légale. Une fois de plus, les conditions générales peuvent préciser des clauses dans l’intérêt du vendeur comme celles sur les pièces dites d’usure qui est une notion subjective ou celles de vétusté. Si un objet n’est pas réparable, comme un casque audio, le vendeur propose de nous donner une valeur inférieure au prix d’achat et selon l'amortissement du bien pour qu’on puisse acheter un nouveau casque. Néanmoins, le consommateur devra payer la différence.


Les bons réflexes

reparationecrancassealyon.com
Une fois acheté et sorti de l’emballage, vérifiez au plus vite les éventuels défauts constatés physiquement sur l’objet puis voir également si l’appareil fonctionne comme le mode d’emploi l’indique. En cas de défaut, il faut apporté la preuve de la date et du lieu d’achat. Ainsi, scannez le ticket de caisse et la garantie car l’encre se détériore au fil du temps et conservez précieusement les originaux. Vérifiez également le délai du retour du produit car il est très court, entre quelques jours à moins d’un mois.

Lire les conditions générales ou les demander au vendeur, car elles sont rarement annoncées clairement, alors que ça devrait être une obligation au moment de l’achat.
Souvent, les conditions générales peuvent se trouver sur le site internet du magasin ou à l’intérieur du paquet du produit consultable dans ce cas l’après achat.

Lors de l’envoi, au service après vente, il est indispensable de prendre en photo l’objet sous toutes ses coutures en cas de mauvaises manipulations du vendeur afin de se protéger.

Le dernier recours

Il existe quelques magasins en Suisse romande qui lutte contre le gaspillage et offre leur service pour réparer des objets défaillants, des défauts non pris en compte par la garantie. Il existe la bonne combine à Renens dans le canton de vaud ou bien le repair café à sion. Il est judicieux de rendre une visite à l’occasion avant de jeter votre appareil.


Sources:






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