Vous avez acheté récemment un
appareil électronique ou vous pensez sérieusement à le faire ? cet article
vous indiquera au mieux ce à quoi il faut prêter attention à l’achat. Une
garantie est considérée comme une assurance contre les vices de la chose soit
les défauts du bien acheté, mais qu’en est-il en réalité ?
Une protection helvétique
En Suisse, la loi des contrats se réfère au code des obligations CO. Depuis le 1er janvier
2013, le vendeur a l’obligation légale de proposer à ses clients une garantie
de base de deux ans minimum à l’achat d’un produit neuf et d’un an minimum pour
un article d’occasion. Ce contrat engage la responsabilité du vendeur du bien
vendu et non du fabricant. Il s’agit de l’article 197 et suivants du CO. Un renvoi du bien auprès du
fabricant est un accord interne entre le fabricant et le vendeur, censé être un
souci externe au client.
Le consommateur a ponctuellement trois droits qu’il peut faire valoir
en principe. Après l’achat du bien, s’il présente un défaut ou bien s’’il n’est
pas conforme aux qualités qu’on lui prête c’est-à-dire que l’objet doit
exécuter la fonction pour laquelle il est programmé, alors trois situations
sont suggérées dans le CO. En cas de
défaut grave, le consommateur peut exiger une résiliation du contrat qui se
traduit le plus souvent par un remboursement au prix d’achat selon la base
légale art 205 du CO ou bien encore une diminution du prix. Et l’article 206
nous permet le remplacement de l'objet acheté par un produit avec des
caractéristiques similaires.
La faille d’un système bien
rôdé : les conditions générales
Bien que la loi protège le consommateur, rien ne garantit la bonne foi
du vendeur car ce dernier peut en effet détourner le système de la garantie légale
en incluant des conditions générales
au contrat. Ainsi, le vendeur peut ne pas proposer de garantie mais ce cas est
plutôt rare, car ce n’est pas très commercial. Le but n’est pas de perdre ses
clients. Néanmoins, ces conditions générales peuvent inclure tout et n’importe
quoi. Comme, par exemple, annuler la propre garantie légale de deux ans. Elles sont souvent
rédigées dans un langage incompréhensible, sont en faveur du vendeur et se
trouvent être très restrictives. Elles sont imposées et souvent non négociables
pour le client. Sa seule issue est de s’y apprêter ou de ne pas acheter le bien
en question.
Soyez vigilant et informez vous avant tout achat sur les conditions
générales que l’enseigne vous propose. Même si elles sont souvent difficiles
à obtenir, assurez vous auprès du vendeur sur ce qui est pris en garantie
réellement et ce qui ne l’est pas. Ainsi, bien que la loi nous confère des
droits, les conditions générales des magasins peuvent nous les faire perdre.
Un marché rentable ?
Une prolongation de garantie est systématiquement proposée
actuellement. Il faut comprendre que les marges actuelles sur les articles sont
de plus en plus faibles vu les progrès technologiques des dernières années. Par
conséquent, les vendeurs nous suggèrent des extensions de garantie afin
d’assurer notre achat. Statistiquement, selon l’UFC, l’organisme numéro
un de défense des consommateurs en Europe occidental , il y a une courbe
baignoire, c’est-à-dire que les pannes se déroule en principe soit dans les
deux ans de la garantie légale soit au-delà de cinq ans. Ceci démontre qu’une
garantie complémentaire n’est pas forcément utile et se trouve être un coût
supplémentaire plutôt cher suivant le prix initial d’achat et le type d’objet
acheté. Les vendeurs assurent ainsi des marges plus élevées et rentables pour
eux. Vous êtes libre d’en contracter une, mais à notre avis, cela ne vous
garantit probablement pas plus que la garantie légale. Une fois de plus, les
conditions générales peuvent préciser des clauses dans l’intérêt du vendeur
comme celles sur les pièces dites d’usure qui est une notion subjective ou
celles de vétusté. Si un objet n’est pas réparable, comme un casque audio, le
vendeur propose de nous donner une valeur inférieure au prix d’achat et
selon l'amortissement du bien pour qu’on puisse acheter un nouveau casque.
Néanmoins, le consommateur devra payer la différence.
Les
bons réflexes
reparationecrancassealyon.com |
Lire les conditions générales ou les demander
au vendeur, car elles sont rarement annoncées clairement, alors que ça devrait
être une obligation au moment de l’achat.
Souvent, les conditions générales peuvent se
trouver sur le site internet du magasin ou à l’intérieur du paquet du produit
consultable dans ce cas l’après achat.
Lors de l’envoi, au service après vente, il
est indispensable de prendre en photo l’objet sous toutes ses coutures en cas
de mauvaises manipulations du vendeur afin de se protéger.
Le
dernier recours
Il existe quelques magasins en Suisse romande
qui lutte contre le gaspillage et offre leur service pour réparer des objets
défaillants, des défauts non pris en compte par la garantie. Il existe la bonne
combine à Renens dans le canton de vaud ou bien le repair café à sion. Il est
judicieux de rendre une visite à l’occasion avant de jeter votre appareil.
Sources:
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